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Affichage des articles du 2020

L'eau verte, enfin vaincue par SuperMattier !

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Ça fait deux ans que je suis dessus ! DEUX ANS !!! J’explique... En aquarium comme en bassin, nous avons tous un jour pesté contre une invasion d’eau « verte ». L’eau verte n’est pas un problème en soi. Ce développement massif d’algues microscopiques qui constituent le phytoplancton est une phase normale et naturelle dans la vie d’un point d’eau sauvage. Lorsque les végétaux supérieurs, les plantes, ne sont pas en mesure de consommer toutes les ressources disponibles, alors ce sont ces micro-algues qui en profitent, la nature ayant horreur du vide. Il n’y a qu’en hiver que l’eau, même très polluée, reste assez limpide, car la lumière et la température sont insuffisantes pour les algues, comme pour les plantes d’ailleurs. Mais au printemps, par exemple, dès que la lumière devient plus généreuse et que les températures remontent, vos plantes ont bien du mal à croître assez vite pour consommer tous les éléments minéraux, présents en masse. En effet, beaucoup d’animaux et de végéta

Le mystère de l'Azolla disparue...

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Vous le savez, ma plante aquatique fétiche, c’est l’ Azolla  filliculoides . C’est cette petite plante flottante, qui ressemble à une micro-fougère faite de toutes petites écailles. C’est d’ailleurs elle qui m’avait inspiré le nom de la boutique Aquazolla il y a trois ans, quand j’étais encore jeune et beau et que mon dentier était presque neuf. Eh bien vous avez probablement remarqué qu’il n’y en avait plus depuis 6 mois dans la boutique… Et j’en dois toujours à certains d’entre vous dont j’ai soigneusement noté les noms et adresses. Pour la peine et pour les remercier de leur patience, je vais leur en envoyer deux sachets au lieu d’un dès la semaine prochaine. C'est la moindre des choses... Car, et c’est la bonne nouvelle, l’Azolla est à nouveau dispo sur la boutique ! Mais ce fut une aventure assez étonnante et je dois vous expliquer ça. Je n’ai jamais manqué d’Azolla. Je la cultive depuis des années avec succès et ma souche me donnait entière satisfaction. C’était mon ami

Ce soir c'est fini

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Petit message pour les retardataires. Dernière chance ! C'est ce soir que se termine l'opération aselles sur le site Aquazolla . Je ne peux pas la prolonger pour préserver mes stocks. Mais, comme promis, je double encore la quantité d'aselles dans vos commandes passées avant minuit. Pas besoin de code, c'est automatique ! Au lieu de 10 aselles par sachet, j'en mets 20 pour le même prix. C'est l'occasion de les installer chez vous, y compris en extérieur puisque c'est après avoir passé l'hiver à manger les végétaux morts qu'elles se reproduisent le mieux, dès les premiers jours du printemps. C'est donc le moment idéal, par exemple, pour les introduire dans un bassin ou un filtre de bassin, afin qu'elles soient parfaitement en place avant le printemps où elles se multiplieront. Vous avez été nombreux à en profiter tout le long du mois d'octobre et, si je veux préserver ma souche, je ne pourrai pas prolonger au-delà de la limite prévue d

Anémone d'eau douce en aquarium naturel

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 J'ai refait les niveaux... Il manquait un peu d'eau dans l'aquarium sans poissons du salon. J'ai donc remis un seau du récupérateur d'eau de pluie du jardin. Versé tout doucement, hein ! Quand je dis qu'il manquait un peu d'eau, c'est plutôt qu'il commençait à y avoir autant de plantes, d'algues et de bestioles que d'eau. J'étais à deux doigts d'inventer l'aquarium en poudre vendu en sachet. Le fait de remonter le niveau a apporté immédiatement beaucoup de lumière, la mousse n'atteignant plus la surface. Et j'ai pu assister à un étrange et joli petit ballet des Blackworms qui se sont pris pour une anémone de mer. - "Dis, les gars, et si on faisait semblant d'être une anémone mer pour foutre les jetons à Mattier ?" Etant le découvreur officiel de ce mystérieux comportement, j'ai décidé de l'appeler "anémone de ta mère". J'ai le droit, je fais ce que je veux. Mini-Mattier a vu ça et il e

Aquarium naturel de méditation

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Mon psy, à qui je venais de montrer une photo de Mauricette nue, me demanda un jour : - Mais comment faites-vous pour survivre, Monsieur Mattier ? Spécialiste des victimes de syndromes post-traumatiques, il ne voyait pas, dans son arsenal thérapeutique, comment me venir en aide (et on le comprend...). Je lui ai donc expliqué comment j'avais développé, face à la nécessité, une technique de résilience inédite, pour faire face à l'horreur quotidienne. - Je m'ai fait un aquarium de méditation dans ma maison, Monsieur Lentonoir, lui indiqué-je. Le regard de l'homme de l'art s'est alors illuminé : il allait découvrir ce que des générations de psychologues ont poursuivi en vain, le Graal du psy, l'arme ultime des Centres Médico-Psychologiques. Car, et cela l'intriguait, malgré le contexte d'épouvante conjugale dans lequel j'évolue, ma santé mentale est incroyablement solide, poil au bide. Il est vrai qu'il est difficile d'expliquer, dans le temp

Microbiote aquatique…

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Un jour, quand Mini-Mattier était de passage à la maison, il m’a demandé de lui expliquer mon métier. Son père lui avait déjà raconté mais il n’avait pas tout compris. En bon Papy, je lui ai montré toutes les bestioles, les plantes, les escargots. - À quoi ça sert, Papy ? C’était assez facile de lui expliquer le côté nourriture vivante et naturelle. Je lui ai dit que les poissons, dans la nature, ça mange plein de petites bêtes… Et que donc, ils sont tout malheureux dans les aquariums parce qu’on leur donne que des trucs industriels à manger toute leur vie. - Ça te plairait, à toi, si ta maman et ton papa te donnaient que des conserves tout le temps ? J’ai évité la comparaison avec le MacDo, parce qu’il aurait répondu que ça le gênerait pas ! Mais le plus important, c’est évidemment l’intérêt des bestioles pour les aquariums naturels… Alors, je lui expliqué ce qu’était un microbiote. Et que les poissons, vivant dans l’eau et non dans l’air, vivaient dans un milieu entièrement vivant, b

Poissons rentrés et grosse promo sur les aselles

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L’automne est là. Une période de froid précoce m’a obligé à rentrer, par sécurité, mes poissons qui profitaient de la nature au jardin. C’est dommage, parce qu’il fait maintenant plus doux et ils auraient finalement pu rester bien plus tard. Mais je l’avoue : j’ai eu peur pour eux. Comme d’habitude, tout le monde a bien gagné à vivre dehors. J’ai récupéré des platys très colorés (des variatus , bien moins frileux que les maculatus ). Les conchonius ont adoré, et je ne comprends vraiment pas pourquoi les gens n’ont pas remplacé les poissons rouges par des conchonius , qui aiment l’eau froide et sont bien plus petits… Les Tanichthys albonubes voile sont superbes mais il en manque un. Il est vrai qu'ils ne sont plus si jeunes. Les Tanichthys micagemmae m’ont surpris : ils semblent encore plus à l’aise dans l’eau à 10°C que leurs cousins albonubes , qui passent pourtant facilement l’hiver au jardin. Je tenterai peut-être une autre année de les laisser dehors. Ils restent plus petits

L'Agglotarium est né ! Hosanna !

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Il faut le reconnaître, cette saison 2020 a été vraiment très compliquée. Votre Papy Mattier n’est franchement pas tout jeune et mes voisins m’ont surnommé « comorbidité », avec le secret espoir que leur rêve se réalise, et que je disparaisse de leur environnement, moi et mes bacs à moustiques ! Les gens sont méchants. En même temps, je suis mal placé pour juger, puisque j’ai moi aussi surveillé Mauricette de très près, si vous voyez ce que je veux dire. Bon, finalement, c’est encore raté. C’est solide, une Mauricette ! Je vous avais laissés alors que le projet d’agglotarium avait quelques difficultés à se concrétiser, handicapé par les retards désormais systématiques dans le domaine du bâtiment et du parpaing. Mais on y est arrivés. Dès que Mauricette et José-la-Taloche ont eu un masque sur la bouche les empêchant de boire, on a gagné un temps fou ! En une seule journée, on a obtenu un résultat parfait. Je vous laisse admirer : Ce que vous voyez sur la photo est un double-agglot

Les plans de mon agglotarium (poubellarium-bassin en agglos).

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Les filles, ça rigole plus, mais plus du tout ! Nous sommes le 1 er mai, tous mes poissons sont déjà dehors, dans divers poubellariums et dans mon bassin. Il est donc temps d'avancer sur le projet mauricetto-portugais de pointe mais qui a déjà pris du retard. J'ai nommé : l'agglotarium. C'était le nom donné au XVIIIème siècle dans l'ouest de la France (issu du latin "gropotarium" ) aux bassins temporaires installés l'été dans les jardins et construits de façon éphémère avec des agglos de 15 de chez Casto et du plastique bulle pour donner des vacances ensoleillées aux poissons d'aquarium. J'ai donc décidé de remettre ce nom au goût du jour. Pendant que l'équipe du chantier, interrompue l'autre jour par trois gouttes mouillées, finit son vingt-troisième apéro, j'ai travaillé sur les plans du chantier. Faudra 44 parpaings. Je sais, j'ai compté grâce aux plans hyper-précis de moi-même que j'ai faits. C'est

Bassin temporaire : début du travail, puis apéro !

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Bon, je vais pas vous mentir, j'ai pas une grosse grosse capacité de travail. Certains me diront : "Oui, mais c'est quand même Mauricette qui a tout fait !" Je voudrais bien vous y voir : comme si tenir le fouet, c'était rien... J'ai mis Joao-Ernest ( le nouvel amant de ma femme, voir ici ) et Mauricette au travail. Ils ont donc posé les premiers parpaings selon les plans que j'ai dessinés, car c'est moi le cerveau du groupe. Mais il s'est mis à pleuvoir et la totalité de mes effectifs a décidé d'arrêter pour ne pas se mouiller. Les mecs, ils montent un bassin et ils ont peur de trois gouttes d'eau ! Le chantier s'est donc arrêté au bout de 6 minutes 30 pour se transformer en apéro. Hauteur de deux parpaings, soit 40 cm. Ce sera la profondeur du bassin, je pense, même si je monterai peut-être d'une rangée de plus pour tenir le plastique en place. On reste sur l'idée débile d'utiliser du plastique bulle à la