Comment créer un Poubellarium : étape 1

La saison idéale pour démarrer un poubellarium est l’hiver ou le début du printemps.

Mais cela reste bien sûr possible toute l’année, en sachant que, lorsqu’il fait plus chaud, les phénomènes biologiques sont juste plus rapides.

Un poubellarium, c'est quoi ?

Un poubellarium, c’est un récipient rempli d’eau, destiné à accueillir en extérieur (balcon ou jardin) vos poissons d'aquarium.

En général, ils n’en profiteront que l’été, même si certaines espèces peuvent aussi y passer l’hiver.

À la différence d’un aquarium, un poubellarium a des parois opaques, il n’est ni chauffé, ni éclairé artificiellement, ni filtré.

On essaie également de ne pas nourrir artificiellement les poissons qui s’y trouvent, à condition de disposer en abondance de nourriture vivante (larves d’insectes, petits élevages, daphnies, etc.).

Pour cela, une seule adresse : Aquazolla

L’avantage pour les poissons est qu’on les débarrasse des stress désagréables, pour leur faire redécouvrir les stress positifs de la vie sauvage.

Par exemple, ils ne voient pratiquement plus les humains, à part à travers la surface.
Mais l’eau étant souvent verte, ils peuvent disparaître facilement s’ils le souhaitent.

Aucun bruit de filtre, de pompe ou d’aérateur, toutes ces machines qui perturbent tant la vie aquatique très sonore.

L’éclairage est doux, naturel, graduel et très variable selon les heures de la journée.

La température, elle aussi, est variable selon l’heure, entre le fond et la surface.
On découvre alors que nos poissons apprécient cela et choisissent d’eux-mêmes, selon leur envie, la zone de température qui leur convient à tel ou tel moment !

Enfin, finie la nourriture industrielle !
Chaque moucheron qui se noie, chaque puceron qui tombe d'une plante sont autant de proies délicieuses et tellement variées !

Quel modèle et où le placer ?

Le poubellarium le plus courant est une simple,,, poubelle en plastique. Le modèle standard a une contenance de 80 litres.

Mais on peut aussi opter pour un récupérateur d’eau de pluie (200 à 500 litres), une vieille baignoire bien étanchéifiée, un abreuvoir pour animaux ou tout autre récipient d’un volume suffisant.
Essayez de ne pas descendre en-dessous de 50 litres, pour une plus grande stabilité thermique.

Plus le poubellarium est grand, plus il sera utile de le placer à une exposition bien ensoleillée.

Un plus petit volume sera plus stable à mi-ombre, mais jamais contre un mur orienté plein nord !
La seule énergie dont disposera votre petit monde aquatique est celle de la lumière solaire, ne l’oubliez pas…

Il est également possible d’enterrer partiellement votre poubellarium. Veillez toutefois à ne pas l’enterrer trop au ras du sol pour éviter que des animaux errants viennent s’y noyer, comme des hérissons ou des rongeurs.

Insufflez la vie !

Remplissez votre poubellarium d’eau. Du robinet, ou mieux : de pluie.

L’eau de pluie diminue un peu l’envahissement par les algues filamenteuses par la suite.

À ce stade, vous avez créé un monde mort, vide, qui mettra quelques années à devenir grouillant de vie.

Il faut donc intervenir pour accélérer le phénomène !

La première chose à faire est d’importer les premières briques de la vie dans cet univers : les micro-organismes.

Pour cela, vous allez jeter dans l’eau quelques feuilles mortes, une très petite poignée de terre prélevée dans un endroit pas trop pollué, quelques brins d’herbe séchée.

Vous pouvez aussi ajouter une pincée du sable de votre aquarium si vous en avez un, voire même un peu de la saleté contenue dans votre filtre ou recouvrant le fond de l’aquarium.

Bref, salissez un peu le milieu pour nourrir la vie.

Au bout de quelques jours ou semaines, il sera temps d’introduire dans votre poubellarium les premiers représentants de la vie supérieure : des aselles !

Elles supportent l’eau glaciale en hiver et l’eau tiède en été, et peuvent donc jouer les pionnières en toute saison.
Au printemps, elles se reproduiront et peupleront rapidement le milieu.

Mais surtout, elles mangeront les déchets présents et leurs déjections contiendront toute la vie de leur microbiote digestif.
Soit des milliers d’espèces différentes de micro-organismes adaptés à la vie aquatique ! Bactéries, virus utiles, champignons, levures…

Une biodiversité inimaginable dans laquelle votre écosystème naissant va faire lui-même le tri de ce qui lui sera utile.

Les aselles, qui ne peuvent manger que des tissus morts, sont indispensables, non seulement dans les poubellariums, mais aussi dans tous les aquariums naturels.

Elles sont le chaînon manquant de nos aquariums, et seuls les escargots parviennent péniblement à compenser leur absence.

Tout aquarium, tout bassin et tout poubellarium devrait contenir quelques aselles, travailleuses inlassables et discrètes de l'équilibre des milieux aquatiques...

Une dizaine d'aselles (un sachet chez Aquazolla) suffisent pour démarrer un aquarium moyen, ou un poubellarium classique de 80 litres.

Une petite pause avant l'étape 2... Reposez-vous !

Une fois vos aselles au travail, dites-vous que vous avez fait l’essentiel de votre tâche : vous avez créé un petit monde et y avez insufflé la vie.

Je démarre personnellement tous mes aquariums de la même manière.

Au lieu d’une souche clonée unique du commerce, je préfère introduire les milliers de bactéries différentes du tube digestif des aselles, ostracodes, escargots, daphnies et autres bestioles fascinantes.

Il vous reste, en attendant l’étape 2, à observer votre poubellarium, comme un enfant accroupi au bord de l’eau qui contemple le ballet des bestioles.

Soyez contemplatif...

La nature fait tellement mieux que nous !

Actuellement, et jusqu'au 10 mars,

Aquazolla baisse ses prix sur les aselles

jusqu'à plus de -40% !

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