L'aquarium naturel

Vous me posez souvent les questions suivantes, jeunes padawans avides de connaissance : - comment nourrir mes alevins de guppy ? - comment faire éclore des artémias pour mes alevins ? - que mangent les alevins ? - quelle nourriture vivante pour les alevins, comment se passer des artémias ? - pourquoi ta femme est-elle si moche alors que toi tu es si beau ? Tant de questions si pertinentes... Les aquariophiles habitués à avoir des alevins, qu'il s'agisse de vivipares comme les guppies ou d'ovipares comme les cichlidés ou les killis, ont toujours une petite culture de microvers en production. Infiniment plus pratiques que les artémias, il suffit d'une petite boîte avec son couvercle (boîte de beurre, de glace...), d'un substrat adapté (celui d'Aquazolla est simple d'emploi et ne sent pas mauvais) , d'une souche et d'un pinceau. C'est donc à la portée du premier Mattier venu, même si son psy est décédé comme c'est mon cas (c'est quand même

Si on voulait faire une comparaison avec la savane africaine (c’est pas comme si je vous laissais le choix de toute façon), nos poissons seraient les grands carnivores. Les poissons d’aquarium et de bassin sont avant tout des prédateurs. Qu’il s’agisse du placide poisson rouge qui, comme la carpe koï, avale tout ce qui rentre dans sa bouche et fait le tri après... Ou du Betta, du guppy ou des killis qui chassent avec un entrain et une énergie spectaculaires… De toute façon, une bestiole aquatique est destinée, dans ce monde, à finir dans n’importe quelle bouche pourvu qu’elle soit de taille à y entrer ! Même si certains poissons agrémentent leur ordinaire en grignotant une feuille bouillie, en picorant les algues sur les feuilles ou les vitres, l’essentiel de l’alimentation d’un poisson, ce sont les protéines animales. Dans la nature, nos poissons sont plutôt mangeurs de vers, de larves diverses et surtout… de crustacés. Et figurez-vous qu’en eau douce, il y en a des quantité

 Bon, on va pas se mentir, il fait doux. J'ai pas sorti mon manteau plus d'une semaine, Mauricette n'a pas fait son poil d'hiver et mes poissons rouges cherchent à manger alors qu'ils devraient hiverner au fond... Sans être franchement sur du climat tropical, on croule pas vraiment sous la neige, faut reconnaître ! D'habitude, l'hiver, je sors pas de chez moi. Je reste au milieu de mes aquariums et de mes bestioles. Dehors, y'a toujours un gamin pour me jeter des cailloux ou le voisin qui essaie de m'écraser avec sa camionnette. En plus, rapport au physique de mon épouse, y'a des moqueries, faut pas se voiler la face. Mais là, c'est le printemps en janvier, je suis sorti. Et, alors que l'azolla à cette époque fait généralement la tronche, qu'est-ce que je vois-je ? Y'en a partout... Et de toutes les couleurs ! Là, c'est dans le poubellarium "Patrick Juvet", c'est tout vert : J'ai même trouvé un poubellarium q

Vous connaissez Jean-Françoise, mon Betta bleu... Vous savez donc, comme moi, qu’il n’a pas inventé la poudre. Comme on dit à Noël, Jean-Françoise n’est pas franchement l’ampoule la plus lumineuse de la guirlande. C’est le seul Betta que je connaisse qui se regarde dans un miroir sans réagir, il contemple son reflet avec la placidité d’une vache laitière qui voit passer un train. Pas une once d’agressivité, le regard vide de Mauricette devant les Feux de l’Amour.. De la même façon, cet imbécile (beau, mais imbécile) nage au milieu des daphnies sans les massacrer : il en croque une de temps en temps, comme un chat qui fait ses 20 repas par jour en chipotant. Même les si délicieuses enchytrées ont leur chance avec lui. Il en mange une ou deux et les autres ont tout leur temps pour aller se planquer… Bref, je pense que je suis tombé sur le seul Betta pacifiste et quasi-végane du monde. Fallait que ça tombe sur moi, Mattier, le spécialiste mondial de la bestiole qui sautille et qui