Poissons rentrés et grosse promo sur les aselles

L’automne est là.

Une période de froid précoce m’a obligé à rentrer, par sécurité, mes poissons qui profitaient de la nature au jardin.

C’est dommage, parce qu’il fait maintenant plus doux et ils auraient finalement pu rester bien plus tard. Mais je l’avoue : j’ai eu peur pour eux.

Comme d’habitude, tout le monde a bien gagné à vivre dehors. J’ai récupéré des platys très colorés (des variatus, bien moins frileux que les maculatus).

Les conchonius ont adoré, et je ne comprends vraiment pas pourquoi les gens n’ont pas remplacé les poissons rouges par des conchonius, qui aiment l’eau froide et sont bien plus petits…

Les Tanichthys albonubes voile sont superbes mais il en manque un. Il est vrai qu'ils ne sont plus si jeunes.

Les Tanichthys micagemmae m’ont surpris : ils semblent encore plus à l’aise dans l’eau à 10°C que leurs cousins albonubes, qui passent pourtant facilement l’hiver au jardin. Je tenterai peut-être une autre année de les laisser dehors. Ils restent plus petits et de couleurs plus discrètes, mais sont très vifs dans l’eau froide.

Enfin, j’ai récupéré un couple de Fundulopanchax sjoestedti devenu énorme et magnifique. J’espère qu’ils pondront cet hiver au chaud…

Je confirme en tout cas que récupérer ses poissons dans un agglotarium est bien plus facile que dans un vrai bassin. Rien à voir. On peut même le vider en cas de besoin...

En revanche, pas de reproduction. Rien. Nada. Que dalle.

Si : deux petits platys et c’est tout.

Il faudra qu’on reparle de ça.

Ce sera l’objectif de la saison 2021 pour moi : obtenir des reproductions d’ovipares en agglotarium.

Une fois tous les poissons rentrés au chaud, je suis allé fouiller dans un de mes récupérateurs d’eau de 300 litres, dont je trouvais que l’eau restait trop verte malgré les monceaux de daphnies que j’y déversais. Bingo ! En cherchant avec mon épuisette, une très grosse forme sombre est apparue. C'est là que j'avais laissé 3 poissons rouges !

J’ai donc sorti l’épuisette géante de pêcheur que je n’utilise jamais parce que j’aime pas la pêche, et j’ai sorti un très beau poisson rouge, un Shubunkin de 25 cm de long, oublié là depuis plusieurs saisons ! J’avais un doute, aussi ! Il boulottait toutes les daphnies, faisait caca tranquillement, et le phytoplancton abondait donc, rendant l’eau verte. Peinard...

Je lui ai racheté 2 nouveaux copains, j'ai attrapé un deuxième plus petit et je les ai tous mis pour l’hiver dans un des deux agglotariums. Ils seront plus heureux entre potes, dans 600 litres, et surtout avec deux mètres carrés de territoire à explorer !

Il doit rester un autre petit s'il est encore là, mais, dans ce cas, l'épuisette l'a manqué. On verra plus tard...

J’ai juste immergé un parpaing pour servir de cachette aux 3 plus petits au cas où le gros serait un sale con (on se connais pas vraiment, je peux pas savoir).

L’agglotarium ne sera donc pas vidé ni démonté cet hiver. On réfléchira en cas de fort gel pour éviter qu’il y ait trop d’épaisseur de glace, mais on trouvera bien une solution.

L’autre événement,c’est que c’est la saison des aselles.

C’est le bon moment pour les introduire dans les bassins, les poubellariums ou agglotariums. Elles seront ainsi bien installées pour se reproduire en fin d’hiver, dès que les jours rallongeront en janvier.

Donc, promo chez Aquazolla.

Jusqu’au 31 octobre, à l’aide de mes petits doigts boudinés et graisseux, je doublerai le nombre d’aselles par sachet. Au lieu de 10, j’en mettrai 20 pour le même prix.

L’objectif étant de couvrir toute la planète d’aselles, afin que nous prenions le pouvoir.

En même temps, c’est la bestiole la plus emblématique de l’aquariophilie naturelle (low-tech comme ils disent !) : elle nettoie, entretient le microbiote de l’aquarium par ses déjections, consomme tous les tissus morts, et réussit en général à résister à l’appétit des poissons de taille raisonnable !

Bon, après, elle est moche, mais moi aussi et ça n’empêche pas ma merveilleuse épouse d’être folle de mon corps !

Donc, jusqu’au 31octobre, pas besoin de code : quantité doublée sur les aselles, cumulable avec les prix dégressifs par quantités.

Carrément.

Chuis un fou, moi.