Pour les poissons rouges, informons !

Comme vous le savez, je pense que le poisson rouge est l'animal le plus massivement maltraité.

Ce sont plusieurs millions de poissons rouges qui sont offerts en lots dans les fêtes foraines, foires et kermesses, en toute illégalité, chaque année en France.

L'actualité l'a encore démontré récemment : les mairies sont, au mieux ignorantes des lois, au pire complices, pensant qu'il s'agit d'une cause ridicule.

Le poisson rouge souffre d'une image de poisson "passe-partout", peu exigeant, se contentant d'un simple bocal. Certaines émissions ou publicités en font un simple objet décoratif.

Il s'agit pourtant d'un des poissons les plus inadaptés à la vie dans un petit aquarium, et a fortiori un bocal.

Hugo me dit que j'ai une faculté d'écrire qui serait utile à cette cause. Parce que faire comprendre qu'une vie est une vie, même celle d'un poisson à 2 euros, n'est pas facile du tout.

Je suis convaincu que les poissons ressentent, comme tous les animaux, la souffrance, le plaisir, la joie et même probablement le bonheur. Je l'ai prouvé dans une certaine mesure avec l'expérience du poubellarium : des poissons mis dans des conditions qu'on croyait impossibles ressortent à l'automne de leurs poubelles plus beaux, plus vifs, en pleine forme. Sur le papier, ils devraient être morts. Dans les faits, ils ont profité de l'expérience et sont devenus superbes.

Comme celui qui constate que la Terre tourne alors qu'elle ne devrait pas.

Une vie plus sauvage, une captivité moins obsédante, une nature restituée font plus de bien au poisson qu'une température constante, une eau aux paramètres conformes au manuel, une maintenance hygiénique, voire clinique, aseptisée...

Une nourriture vivante, faite de zooplancton, de daphnies, de moucherons tombés dans l'eau procure plus de plaisir au poisson qu'un aliment industriel inerte. Au-delà des qualités nutritionnelles strictes, il y a le PLAISIR.

Le poubellarium est la preuve concrète que le poisson n'est pas une chose, un objet réagissant à des stimuli chimiques comme on le pensait autrefois des autres animaux. Tout montre que le stress des conditions de captivité existe, puisque rendre la nature à un poisson lui fait oublier les sacro-saints "paramètres".

Commençons donc par les poissons rouges, parce que le scandale est là, immédiat, ignoré.

Suivront les guppies et toutes les autres petites vies sans valeur.

Une première image à utiliser, il y en aura d'autres.

Nous parlerons de tous les poissons.


Parce que sa vie qui vaut 2 euros à nos yeux est aussi précieuse pour le poisson que la nôtre que nous pensons inestimable.

Dès qu'Aquazolla aura un peu de sous d'avance, c'est elle qui financera tout ça.

En attendant, à nous tous de faire circuler.




Commentaires

Léon a dit…
Ce qui est bien triste souvent, ce que les familles pensent bien faire. Il suffit que le poisson soit récupéré dans un endroit non professionnel et sans les bons conseils et c'est fini. Parfois, bien que petit à petit on observe des changements positifs, les mauvaises conditions de maintenance des poissons rouges restent une sorte de norme inconsciente. Restons positifs et nous finirons par réussir :)

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