Crevettes Red cherry en poubellarium d'hiver !
Je suis du genre à perdre mes affaires ou à les oublier un peu partout.
Eh bien, figurez-vous que je suis aussi comme ça avec mes crevettes !
Au printemps dernier, j'ai mis dans un poubellarium au jardin toutes mes crevettes Red Cherry, histoire qu'elles profitent un peu des bienfaits de la nature, comme le vent dans les branches, le gazouillis des oiseaux, le bleu du ciel, le barbecue du voisin, etc. Bref, c'était de ma part un geste altruiste, écologique, humaniste et tout et tout.
Et voilà-t-y pas que, lorsque je rentre tous mes poissons à l'automne, bien soigneusement, voilà-t-y pas, hein, que j'oublie les crevettes ! Aussi étrange que cela puisse paraître, venant d'un personnage de ma qualité et de ma prestance intellectuelle, l'oubli, le trou, l'absence, en un mot : la boulette.
Car n'oublions pas que, et le marchand de l'animalerie vous le dira, la crevette Red cherry, de son vrai nom Neocaridina heteropoda, doit être maintenue au-dessus de 18°C, sinon-je-vous-garantis-rien-ma-bonne-dame, "et voici un chauffage tout neuf c'est 19,90 euros vous en serez content..."
Donc, et là, je laisse planer le suspense... Vous vous rappelez le temps qu'il a fait les deux dernières semaines en banlieue parisienne ? Du -10°C certaines nuits et des jours entiers sans dégeler ! Vous êtes témoins !
Je suis donc, ce matin et en sifflotant, allé faire une petite inspection des poubelles, non protégées qui plus est, où se trouvaient quelques-unes de ces candidates à la congélation façon Picard.
Voici le lieu du crime et les poubellariums d'hiver concernés :
Eh bien, figurez-vous que je suis aussi comme ça avec mes crevettes !
Au printemps dernier, j'ai mis dans un poubellarium au jardin toutes mes crevettes Red Cherry, histoire qu'elles profitent un peu des bienfaits de la nature, comme le vent dans les branches, le gazouillis des oiseaux, le bleu du ciel, le barbecue du voisin, etc. Bref, c'était de ma part un geste altruiste, écologique, humaniste et tout et tout.
Et voilà-t-y pas que, lorsque je rentre tous mes poissons à l'automne, bien soigneusement, voilà-t-y pas, hein, que j'oublie les crevettes ! Aussi étrange que cela puisse paraître, venant d'un personnage de ma qualité et de ma prestance intellectuelle, l'oubli, le trou, l'absence, en un mot : la boulette.
Car n'oublions pas que, et le marchand de l'animalerie vous le dira, la crevette Red cherry, de son vrai nom Neocaridina heteropoda, doit être maintenue au-dessus de 18°C, sinon-je-vous-garantis-rien-ma-bonne-dame, "et voici un chauffage tout neuf c'est 19,90 euros vous en serez content..."
Donc, et là, je laisse planer le suspense... Vous vous rappelez le temps qu'il a fait les deux dernières semaines en banlieue parisienne ? Du -10°C certaines nuits et des jours entiers sans dégeler ! Vous êtes témoins !
Je suis donc, ce matin et en sifflotant, allé faire une petite inspection des poubelles, non protégées qui plus est, où se trouvaient quelques-unes de ces candidates à la congélation façon Picard.
Voici le lieu du crime et les poubellariums d'hiver concernés :
Je ne vous le fais pas dire : ça fait froid dans le dos et dans le poubellarium !
Un petit coup d'épuisette, puisque la glace a maintenant fondu et n'est plus qu'un mauvais souvenir.
Tadaaaaa !
C'est une femelle, ça se voit à ses cheveux longs et coiffés en couettes.
La même, de profil :
C'est bien une magnifique crevette Red cherry, bien colorée et en pleine forme, semblant avoir plutôt bien vécu l'hiver et le froid.
Faudra que je pense à en parler au type de l'animalerie...
Un dernier petit coup d'épuisette, rapide parce que l'eau fait mal aux mains tellement elle est froide, et j'en remonte carrément 4, deux mâles et deux femelles semble-t-il.
Je vous les ai numérotées, rapport à vos petits problèmes de vue que je peux comprendre à votre âge :
Comme j'ai un bon coeur, je les ai aussitôt remises à l'eau glacée, puisqu'elles ont l'air d'aimer ça.
Si je me souviens bien, je crois que j'en avais mis aussi quelques unes dans un autre poubellarium, au fond du jardin. Mais je sais plus exactement lequel.
Mais comme j'ai la flemme, et que je suis frileux, je vous propose d'attendre le printemps pour vérifier. Sait-on jamais, elles vont peut-être pondre aux beaux jours ?
Pour conclure, je pense qu'il ne sera plus possible à aucun d'entre nous désormais de regarder de la même façon une gambas surgelée. Nous aurons tous une petite pensée pour ces pionnières du fond du jardin, j'ai nommé mes crevettes en poubellarium d'hiver, mes Red cherries qui venaient du froid !
Brrrrr !
Commentaires
La couleur, ça vous réveille un plat !
il y en a qui oublient leurs lunettes
Mattier ce sont les crevettes
ah plaignez Mauricette .....
la meduse
Tu es généreux pour la température, Mattier, j'ai vu sur un forum dire à une pauvre nana que ses crevettes étaient engourdies parce qu'à 20 degré, c'était vraiment trop bas pour elles... Ca l'a beaucoup aidée à savoir pourquoi elle perdait ses crevettes...
Maintenant, il faut aussi ne pas les brusquer, on les sort quand il fait assez chaud et on ne les rentre pas à l'arrache, on ne passe pas de 20 à -10 ou de 10 à 25, là, il y aurait de la casse (nromalement, ne lisent ce blog que des gens ayant un cerveau, mais bon, on ne sait jamais, une âme égarée pourrait croire qu'elle peut mettre ses crevettes dehors maintenant...)
Auctor, pas sûre que tes macropodes laissent vivre et se reproduire des crevettes, ce n'est pas un poisson morfale et agressif, mais une red cherry, c'est juste la bonne taille pour se faire une bouchée apéritive...
Par contre, tanichtys, sans souci.
Tout tient à la progressivité des changements de température saisonniers. C'est également vrai pour nos poissons, qui résistent à 10°C en fin de saison, alors que, au moment où on les sort au printemps, il faut les acclimater avec beaucoup de précautions.
En réalité, la température souhaitable dépend du contexte et du milieu de l'animal, largement autant que de données figées pour l'espèce.
Pour les tanichtys, je confirme : j'en ai en bassin extérieur depuis bientôt 5 ans, qui supportent bien les hivers de la région parisienne.
Cette année, j'ai introduit des macropodus ocellatus. J'attends le redoux avec impatience...
C'est toujours un plaisir pour moi de vous lire.
PS: je suis bonne cuisinière : si vous en avez à me céder, je tenterais bien la fricassée !
Pour la fricassée, pas de problème, on fait ça, le plus pénible ce sera de les décortiquer une par une...
Pour demain, en plus, je vous prépare un article avec photos de mes crevettes bleues, ce sera carrément beau dans la poële !
On est vraiment des artistes, nous, hein !
A propos de crevettes, comment se passe la cohabitation entre elles et les ostracodes ? Certains fils sur des forums où les deux cohabitent en aquarium font état de pertes de crevettes - confirmé ?
Je n'ai jamais pensé qu'il pouvait y avoir autre chose qu'une légère concurrence pour la nourriture.
Et mes crevettes sont au milieu d'ostracodes qui n'ont pas l'air de poser le moindre problème.
Je serais vraiment très très surpris, mais je peux tout à fait me tromper... On va regarder ça de plus près, on sait jamais.
Merci pour l'info, en tout cas.
http://www.aqua-passion.com/forums/topic/23824-urgent-intrus-dans-mon-aquarium-ostracodes/page-3?hl=ostracodes
- on trouve sensiblement le même genre d'histoires sur d'autres forums, mais sans détails. La concurrence au niveau de la nourriture est certainement une piste.
Hé bhé... Prétention quand tu nous tiens...
j'ai fait le test depuis juillet dernier dans mon petit bassin (carpes koi et des grenouilles) sur mes sp green.....bingo... j'ai eu la chance de voir des crevettes dont une superbe crevette très sombre tirant sur le noir. Je continue l'aventure.(profondeur du bassin de 50cm).