Les Bettas : élevage et commerce de mort
Plus nous sommes différents, moins nous éprouvons d'empathie pour l'autre.
C'est souvent le cas au sein même de notre propre espèce, encore aujourd'hui.
"Plus tu diffères de moi, moins je parviens à me projeter en toi..."
Par phénomène de ressemblance, nous ressentons davantage de compassion pour la souffrance d'un singe que pour celle d'un autre mammifère. Encore un peu moins pour un oiseau. Moins encore pour un reptile ou un amphibien.
Et, plus loin de nous encore, les poissons, puis les insectes peuvent souffrir et agoniser dans notre totale indifférence.
Je ne fuis pas la question lorsque je donne des daphnies à mes poissons. Mais je sais que les paillettes industrielles, elles, sont faites à base de poissons et de crustacés, mélangés à diverses farines elles aussi tirées du vivant. Ainsi va la nature, c'est vrai.
Les anti-spécistes nous posent la question : nos vies ont-elles forcément plus de valeur que les autres ?
Je n'ai personnellement aucune réponse à ce mystère éthique et ce n'est pas très confortable.
Dans le doute, disons qu'il faut tenter de minimiser toutes les souffrances.
C'était déjà l'idée de mes articles sur les poissons rouges, comme celui-ci. Ou celui-là.
J'avoue qu'il y avait un peu de cette réflexion-là à l'origine du poubellarium.
C'est parce que j'avais voulu rendre l'état sauvage à une femelle guppy que tout a commencé.
Donc, le poubellarium, sorte de "colonies de vacances" au jardin pour nos poissons en été.
La reconnaissance de la notion de "plaisir" pour les poissons, au-delà de la seule préoccupation "sanitaire", "clinique" et technique qui prévalait, sans grand succès d'ailleurs puisque les poissons meurent par millions en aquariums chaque jour dans le monde.
Puis l'aquariophilie naturelle. Là encore, la recherche d'un stress minimal pour les poissons, avec moins de technologie, souvent agressive, étrange et invasive.
Alors, je voulais partager avec vous une vidéo tournée par l'association PETA Asia dans les élevages thaïlandais de Bettas, qui sont ensuite exportés dans le monde entier.
Pas de caméra cachée, puisque personne dans ces élevages ne se pose même la question de la souffrance animale, et ne se sent donc coupable de quoi que ce soit.
Je n'ai pas de réponse, je le répète.
Cela me bouleverse pourtant et me laisse béant de questions impossibles.
À quoi bon naître, tout petit alevin anonyme dans cet enfer, mais qui tient à la vie plus que tout.
Est-ce mieux dans la nature ?
Je ne donne aucune leçon, évidemment.
Mais je pense que nous devons au minimum savoir.
C'est souvent le cas au sein même de notre propre espèce, encore aujourd'hui.
"Plus tu diffères de moi, moins je parviens à me projeter en toi..."
Par phénomène de ressemblance, nous ressentons davantage de compassion pour la souffrance d'un singe que pour celle d'un autre mammifère. Encore un peu moins pour un oiseau. Moins encore pour un reptile ou un amphibien.
Et, plus loin de nous encore, les poissons, puis les insectes peuvent souffrir et agoniser dans notre totale indifférence.
Je ne fuis pas la question lorsque je donne des daphnies à mes poissons. Mais je sais que les paillettes industrielles, elles, sont faites à base de poissons et de crustacés, mélangés à diverses farines elles aussi tirées du vivant. Ainsi va la nature, c'est vrai.
Les anti-spécistes nous posent la question : nos vies ont-elles forcément plus de valeur que les autres ?
Je n'ai personnellement aucune réponse à ce mystère éthique et ce n'est pas très confortable.
Dans le doute, disons qu'il faut tenter de minimiser toutes les souffrances.
C'était déjà l'idée de mes articles sur les poissons rouges, comme celui-ci. Ou celui-là.
J'avoue qu'il y avait un peu de cette réflexion-là à l'origine du poubellarium.
C'est parce que j'avais voulu rendre l'état sauvage à une femelle guppy que tout a commencé.
Donc, le poubellarium, sorte de "colonies de vacances" au jardin pour nos poissons en été.
La reconnaissance de la notion de "plaisir" pour les poissons, au-delà de la seule préoccupation "sanitaire", "clinique" et technique qui prévalait, sans grand succès d'ailleurs puisque les poissons meurent par millions en aquariums chaque jour dans le monde.
Puis l'aquariophilie naturelle. Là encore, la recherche d'un stress minimal pour les poissons, avec moins de technologie, souvent agressive, étrange et invasive.
Alors, je voulais partager avec vous une vidéo tournée par l'association PETA Asia dans les élevages thaïlandais de Bettas, qui sont ensuite exportés dans le monde entier.
Pas de caméra cachée, puisque personne dans ces élevages ne se pose même la question de la souffrance animale, et ne se sent donc coupable de quoi que ce soit.
Je n'ai pas de réponse, je le répète.
Cela me bouleverse pourtant et me laisse béant de questions impossibles.
À quoi bon naître, tout petit alevin anonyme dans cet enfer, mais qui tient à la vie plus que tout.
Est-ce mieux dans la nature ?
Je ne donne aucune leçon, évidemment.
Mais je pense que nous devons au minimum savoir.
Commentaires
Merci pour cet article... mais je ne peux pas lire la vidéo...
On me demande de me connecter oO
Je n'arrive pas non plus à lire la vidéo.....et en plus je n'aime pas m'enregistrer.
Peut-être a-t-elle était censurée car trop violente...
Grincheux
Je suis plus que sensible à la cause animal mais pas de genre de vidéos.
On oublie que les bettas sont des labyrintidés et peuvent respirés avec très peu d'eau, les notions de propreté sont discutables, les "tranquillisants" font partie du protocole de transport pour toute les espèces, et pleins d'infos du même ordre.
La voix d'un enfant pour raconter tout ça est une technique de com choisit par l'assoc.
Perso, je ne marche pas.
Ce n'est pas une nouveauté, tous les élevages sont des industries de mort!
Réveillez-vous et soyez honnêtes avec vous-mêmes.
Si ça vous pose tant de problèmes, arrêtez d'acheter des poissons, faites de la récup auprès de ceux qui veulent arrêter, ou maintenez que des bestioles.
Mattier, si t'étais vraiment aussi engagé dans cette cause, autant que pour ton blog et tes ventes de bestioles, t'irais sur les forums expliquer ça aux jeunes gens qui t'adulent.
Les mêmes jeunes gens te prennent pour un gourou et tu joues de ça.
Mets les mains dans la merde!
Et sinon, en terme de santé mentale, tout va bien?
Je pense de plus en plus que ton ancien boulot t'as permis d'avoir le bouquin de Mme Walstad avant tout le monde mais que tu te serais bien gardé d'en parler.
J'espère me tromper.