13 poubellariums, le chiffre du diable !
Allez, je vous dis
tout !
En raison d’un
léger contentieux avec le Grand Poubellarium Cosmique, son nom soit
loué mais quand même, j’ai décidé de basculer du côté obscur
de la force.
Je lui avais demandé
d’exaucer mes prières, concernant Mauricette,
Résultat : au
lieu de perdre 80 kilos, ce qui aurait été un minimum, elle en a
pris 20 pendant les fêtes.
Donc, je mets un peu
la pression au Patron en faisant mine de passer du côté sombre.
J’ai ainsi décidé de préparer, pour la saison prochaine… 13 nouveaux poubellariums !
J’aurais pu viser
plutôt 666, le chiffre du diable, mais j’avais pas la place.
Ce sont donc 13
poubellariums de 80 litres que j’ai mis en eau avant Noël, puisque
c’est la bonne époque. C’est comme pour planter les arbres,
l’hiver est propice.
Ce qui sera
l’occasion d’en parler ici.
Je les ai remplis
entièrement d’eau de pluie, puisque j’y ai facilement accès.
Mais l’eau de conduite aurait également convenu, hein…
À ce stade, je
commence tout juste à leur donner vie.
Première étape,
courant décembre, j’ai introduit dans chaque poubellarium une
petite dose de crapapouët, que les pédants appellent « moulme »,
et qui est en réalité le cracra marron foncé qu’on trouve au
fond des poubellariums et des aquariums naturels non filtrés. C’est
bourré de fibres végétales, de protozoaires et de microbes divers,
et c’est idéal pour ensemencer un nouvel aquarium ou un nouveau
poubellarium.
C’est le geste
auguste de celui qui donne la vie !
D’une planète
stérile, vous faites ainsi un monde vivant.
Un peu comme un
Dieu, finalement !
J’ai laissé
macérer tout ça pendant quelques semaines, puis j’ai commencé à
donner à manger : quelques crottes de poules que Mauricette
n’utilise pas pour la soupe, deux ou trois feuilles mortes et
quelques brins d’herbe sèche.
Une mini-poignée de
terre du jardin, et hop, nous voici rendus à aujourd’hui, mi
février, juste avant le redémarrage de la vie aquatique.
C’est le moment
d’introduire les aselles. Les daphnies et ostracodes attendront un
peu, quelques degrés de plus et des algues en croissance feront leur
bonheur.
Ce sont donc les
aselles qui auront la lourde charge de faire démarrer la vie dans
mes 13 poubellariums naissants.
Je vais en mettre
une dizaine par poubelle.
Elles pourront
commencer par manger les quelques feuilles mortes et l’herbe déjà
présentes, puis on continuera à introduire quelques déchets
végétaux en quantité variable, au fil du temps. Puis les algues
filamenteuses et les plantes comme la lentille trilobée les
nourriront naturellement au printemps de leurs tissus morts.
Les aselles aiment
l’eau froide et ne craignent rien des périodes de gel qui sont
encore possibles. Elles adorent même cavaler sous la couche de
glace, on dirait que ça les amuse…
Les autres bestioles
seront ajoutées plus tard, dans les poubellariums qui seront devenus plus vivants, plus
démarrés, plus riches.
N’oublions pas que
l’objectif est de préparer un milieu idéal pour nos poissons qui
sortiront au jardin en mai ou juin. Cela demande de s’y prendre à
l’avance, pour que l’écosystème soit robuste, complexe et donc
stable.
Je vais essayer,
dans la mesure du possible, d’accompagner la saison en faisant des
promotions synchronisées sur Aquazolla.
Je ne dis pas que je
vais toujours y parvenir, mais on va essayer.
Pour février, je
vais faire une promotion sur les aselles puisque c’est la saison
idéale pour les introduire. Par contre, si je viens à en manquer,
je les mettrai en rupture, il ne faudra pas m’en vouloir. Elles ne
me demandent pas mon avis avant de se reproduire ! Les commandes
seront servies selon leur ordre d’arrivée pour être plus
équitable.
Mais je pense
pouvoir fournir pas mal de monde, ne vous inquiétez pas…
Au lieu de 5,90
euros les 10, on va faire :
- 4,90 euros les 10
- 8,90 euros les 20
- 11,90 euros les 30
- 16,90 euros les 50
Pas besoin de code promo,
elles seront disponibles à ce prix jusqu’au 10 mars sur le site.
Parlez-en autour de vous !
Petit conseil pour
ceux d’entre vous qui recevront leurs aselles.
Aquazolla
conditionne vos aselles de façon à ce qu’elles supportent un
voyage d’une grosse semaine sans problème. Donc, les deux ou trois
jours de La Poste ne les effraient pas du tout !
Lorsque vous les
recevez, ouvrez immédiatement le sachet et versez le contenu dans un
pot ou un verre. Elles ont voyagé jusque chez vous avec l’oxygène
du sachet !
Vous constaterez que
le sachet contient un morceau de feutrine blanche, sur lequel de
nombreuses aselles se sont accrochées, car cela les rassure. Il
arrive aussi que de minuscules aselles s’y trouvent, nées pendant
le voyage… N’essayez surtout pas de les décrocher vous-même,
leurs pattes sont fragiles !
Laissez-les se
défaire d’elles-mêmes, ou placez la feutrine dans le
poubellarium, le bassin ou l’aquarium. Vous la retirerez lorsque
tout le monde l’aura quittée, et vous pourrez alors la jeter.
Si quelques aselles
s’acharnent, vous pouvez aussi les aider en secouant ce support
dans l’eau. La plupart comprendront que c’est le signal du
départ…
Pensez aussi à leur
faire un bisou de la part de Papy Mattier.
C’est qu’on
s’attache, hein...
Commentaires
Mais voilà ces grands instruits ne mon pas livré une mais deux cuves de 210l...(trop de chance) Et que je ne sais pas trop quoi mettre... Sûrement quelques choses qui pourraient vivre dehors en hivers...( J'habite en haute Savoie à Saint Gervais les bains communes ou notre magnifique Mont Blanc ce trouve alors l'hivers ça caille.... Un conseil à me donner?? Les poubelles seront sur un balcon. merci d'avance