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Affichage des articles du mai, 2012

Forum : premiers frémissements !

Une bonne nouvelle cette semaine ! Je vous dis pas comment on a arrosé ça avec Mauricette ! On en aurait tué le cochon, tiens, comme pour la communion du petit ! Allez, je vous le dis : j'ai reçu un message de Calino m'annonçant qu'il démarrait le début du préambule des pré-discussions en vue de se mettre en contact avec quelqu'un que je lui ai indiqué pour voir si ça s'rait pas des fois possible d'envisager de mettre en route un processus dont les étapes finales seraient la remise en ligne du... FORUM PiNC , notre lieu sacré, cette antre divine du Poubellarium interNational Connection , ce lieu de perdition où plus d'un a perdu sa virginité poubellistique. Bref, en un mot comme en mille : ça a bougé ! Imaginez : cette masse d'informations à nouveau en ligne, ces milliers de messages dont quelques-uns avaient parfois un peu de sens, ces discussions nocturnes entre un Pepejul en extase mystique et Pacu à jeun, portant comme toujours sur sa voisin

La plante-mystère !

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J'ai ramassé il y a deux ans cette plante dans une faible profondeur d'eau, sur les bords d'un ruisseau en Eure et Loir. Le problème, c'est que ma prof de botanique n'a jamais jugé utile de nous apprendre les plantes aquatiques (faut dire que dans l'herbier, ça craint !). Donc, je ne suis pas fichu de lui donner un nom. Si quelqu'un a la moindre idée du nom de l'espèce, je lui en serai reconnaissant. C'est une plante qui pousse autant en immergé qu'en émergé, et que j'apprécie donc beaucoup dans mes poubellariums : elle résiste à l'hiver, se bouture à l'infini juste en la cassant, pousse les racines juste plongées dans l'eau, etc. Qui saurait ?

The winner is... Sève de la Fleur !

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Eh oui ! Sève de la Fleur a été sélectionnée par le Comité International des Poubellariums composé de Mauricette et moi, enfin surtout moi parce que Mauricette était en train de manger sa choucroute du matin... Il y a donc eu ce matin la cérémonie officielle d'inauguration du Poubellarium Sève de la Fleur, sous la forme d'un nouveau poubellarium enterré de 80 litres. Une étude psychologique, astrologique et numérologique approfondie de l'heureuse gagnante a permis de choisir le meilleur poisson pour ce poubellarium : le voici. Vous les reconnaissez ? Ce sont les femelles Xipho tuxedo qui ont déjà combattu l'an dernier. Elles ont été introduites en début de saison alors qu'elles étaient toutes petites, et ont passé l'été sous les nénuphars jusqu'à devenir les monstres que voici. Elles ont été rentrées à l'automne, pour passer l'hiver dans un bac naturel non chauffé et non filtré de ma fish-room, en compagnie de deux beaux mâles. Elles éta

La phyphyse à son Papa !

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La physe est ce petit escargot si utile dans nos aquariums et nos poubellariums, qui élimine les déchets et nettoie les feuilles de nos plantes tout en les respectant. C'est un escargot qui a des poumons, et respire donc en surface, où il va d'ailleurs généralement pondre ses oeufs sous la forme de petits amas gélatineux translucides. Personnellement, je lui préfère les planorbes, mais c'est juste pour des raisons d'appréciation esthétique personnelle. Il n'est pas rare de voir ce petit escargot couvert d'algues filamenteuses, à la façon d'un camouflage de commando parachutiste ! On le voit alors se promener avec sa coquille couronnée de vert, ce que je n'ai jamais observé en revanche sur des planorbes. C'est une sorte de spécialité des physes ! En voici une, photographiée fin avril dans un de mes bacs en polypropylène transparent : Elle est pas belle, la petite physe à son Papa, avec sa jupette ? Une autre, en robe longue :

Riccia et lentilles d'eau en hiver...

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Mes poubellariums ont passé l'hiver pleins, en l'état, et ont gelé autant que c'était possible ! Mais, au printemps, on y retrouve les premiers fragments qui permettront aux plantes flottantes de repartir et d'envahir à nouveau toute la surface dès l'été. Sur cette photo amusante prise en mars, on voit côte à côte un fragment de Riccia fluitans et une toute petite feuille de lentille d'eau. La Riccia, très utilisée en aquariums chauffés, est en effet capable de résister à nos hivers, quelques brins survivant à la glace pour redémarrer au printemps. C'est pourquoi on trouve de la Riccia dans de très nombreuses mares dans le monde, et notamment en France. Quand à la lentille d'eau, un tout petit morceau de fragment de quart de bout de feuille vous promet une saison entière à en jeter par brouettes pleines sur le tas de compost ! La mitraillette ne suffirait pas à la tuer. Un seul individu qui en génère ensuite des millions ! Ça a un petit côt

La première feuille du nénuphar !

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Pas encore dur de la feuille, mon nénuphar, au contraire ! Voici sa première feuille, encore toute tendre et toute rougeâtre, à peine sortie de l'eau, même pas sèche, découvrant la surface et le monde aérien. Le pied est resté dans son poubellarium rempli tout l'hiver, sans aucun soin particulier. Il est dans un pot où il se sent à l'étroit, et dont faudra bien que je le libère un de ces jours... Le pot est en terre cuite, et il a été rempli lors de l'installation d'un peu de terre de jardin toute simple, dont il a dû terminer de bouffer tous les minéraux depuis bien longtemps ! Je suppose donc qu'il se contente désormais des déchets des poissons et des plantes du poubellarium, dissous dans l'eau sous forme entre autres de nitrates, et du crapapouët qui jonche le fond.. Je ne sais pas encore quels poissons auront l'honneur de nager sous ses feuilles cet été. On verra.

La Meduse gagne un poubellarium !

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Vous le savez certainement : il y a eu des élections hier. Je suis donc en mesure de vous donner les résultats définitifs : c'est La Meduse qui a gagné, et laissera donc son nom dans l'histoire comme la Présidente des platys, de tous les platys, qu'ils soient d'un camp ou d'un autre, car c'est une rassembleuse, c'est bien connu. Avant de faire le grand saut dans le changement, quelques militants ont accepté de poser pour la postérité : Il s'agit d'un couple de vrais platys variatus (Xiphophorus variatus) , beaucoup moins frileux que les maculatus classiques. Ils ont passé l'hiver sans chauffage au sous-sol, et ont visiblement adoré ça ! J'en ai sélectionné trois, dont une seule femelle, mais les mâles ne sont pas trop pénibles et cela devrait aller. Ils ont rejoint un poubellarium voici quelques jours, lequel attendait justement le résultat des élections pour être baptisé, ce qui est maintenant chose faite : Reste à attendre

Les xiphos d'Aurélien en photo !

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Puisque, comme annoncé hier , Aurélien vient d'hériter du poubellarium peuplé d'alevins Xipho tuxedo, autant qu'il voit ses enfants en photo. Je vous le disais, mes femelles xipho, malgré les températures basses de leur aquarium non chauffé (16 à 17°C cet hiver), pondent tout ce qu'elles peuvent. Voici donc une brassée de leur progéniture, tous âges confondus : Certains sont déjà des juvéniles, et auront donc tout avantage à grandir en poubellarium, pour devenir grands et forts comme leur Papa ! C'est donc, comme je l'écrivais, une sélection de 12 joyeux pionniers qui est allée garnir le Poubellarium Aurélien, désormais célèbre, pour affronter le printemps banlieusard : Et vus de face, avec le sourire ! Sont beaux, hein, mes bébés ! Et ce regard intelligent... Leur Papa tout craché ! Faut dire que ça a grandi gavé de zooplancton (daphnies, cyclops...) en pagaille et de microvers et de Grindals élevés maison. Ça vous fait du gamin cost

Les bébés xipho sont pour Aurélien !

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Aurélien a laissé un commentaire en tendant une perche monstrueuse que j'ai saisie, n'étant pas moi-même d'une finesse absolue. J'ai donc sorti des bébés Xipho tuxedo, une douzaine, puisque j'en ai actuellement tout le tour du ventre. En effet, les grosses femelles de l'an dernier ont passé l'hiver sans vraiment maigrir et je me retrouve donc à la tête d'un cheptel de 9 femelles énormes et 4 beaux mâles adultes. Autant vous dire que ça pond tout ce que ça peut au milieu de la moulme et des plantes flottantes crado de leur aquarium naturel intérieur Faut donc sortir du monde, et c'est ce que j'ai fait le 2 mai. J'ai choisi pour cela un poubellarium enterré, le Xipho étant un animal farceur et sauteur. La température était de 19°C, soit un peu moins que dans les poubellariums non-enterrés. Mais je pense qu'ils me remercieront cet été, quand il fera 30°C à l'ombre ! J'ai donc baptisé ce nouveau poubellarium "Poubella

Poubellarium-mère : qu'est-ce que c'est ?

Pour les chanceux qui ont, comme moi, de la place au jardin pour installer de nombreux poubellariums, je recommande l'entretien de ce que j'appelle un "poubellarium-mère". Cher moi, c'est un poubellarium de grande taille (300 litres) qui reste rempli à l'année, mais ne reçoit jamais de poissons. Le mien est en eau depuis 8 ans et je ne l'ai jamais complètement vidé. On place dans ce poubellarium le maximum d'espèces d'invertébrés : aselles, ostracodes, daphnies diverses, cyclops, vers aquatiques, etc. Mais aussi du phytoplancton d'espèces variées, et assez de plantes pour boucler le cycle des matières organiques. Car ce sont les tissus morts de ces plantes qui nourriront les aselles, dont les déjections nourriront le phytoplancton, que mangeront les daphnies, dont les mues feront le bonheur des ostracodes, etc. Au fil des années, la diversité biologique y deviendra de plus en plus forte, de nombreuses espèces d'animalcules étant apporté

Attention : sortie de poissons !

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Bon, alors là, je préfère vous le dire tout de suite, j'ai pété les plombs, comme disent les jeunes. L'eau des poubellariums est à 22°C, les poissons déjà sortis se portent bien... Bref, toutes les conditions semblent réunies pour une vague de poubellarisation supplémentaire ! Bien sûr, nous sommes encore tôt dans la saison et il s'agit de ne sortir que des poissons rustiques, essentiellement des cyprinidés (la famille du poisson rouge !). Pour les vivipares et autres killis, on attendra encore un peu. J'ai donc commencé à peupler les poubellariums enterrés. Dans le premier, que j'ai nommé "Poubellarium Michèle Torr" (je fais ce que je veux !!!), ont été introduits des Danios albo (les Brachydanios albolineatus ), ces poissons au charme assez discret qui réside dans leurs reflets nacrés. Au nombre de 8, ils n'auront pas le stress de la solitude, ce qui est à mes yeux très important, voire capital pour leur bien-être. Parfaitement acclimaté