Les aselles, techniciennes de surface de l'aquarium !
EDIT : prolongation du code promo (voir en bas)
Vous le savez : les aselles sont irremplaçables dans un aquarium naturel digne de ce nom.
Elles ont toutes les qualités.
Elles sont assez grosses, et surtout capables de se cacher, pour échapper à l'appétit des poissons.
Elles sont rigolotes à regarder avec leurs pattes qui gigotent tout le temps.
Elles sont faciles à multiplier puisqu'il suffit de les laisser faire.
Et surtout, inutile de les nourrir, puisqu'elles se nourrissent de tous les déchets qu'on trouve immanquablement dans un aquarium digne de ce nom !
Depuis l'arrivée de Maeva, tout a changé dans ma vie et dans celle d'Aquazolla.
Non seulement elle est très organisée et les expéditions d'Aquazolla sont faites avec une rigueur dont j'étais incapable, mais surtout elle est très très bosseuse... J'ai grâce à ça le temps de rien foutre, mais faut pas lui dire.
J'ai donc retravaillé sur le phénomène que j'avais décrit lors du dernier billet, et que j'ai décidé d'appeler la partouzazazelles (avec 3 "z"), puisque c'est celui qui découvre un truc qui a le droit de le baptiser scientifiquement. Alors je fais ce que je veux.
Ayant observé cette relation étrange et mystérieuse entre aselles et Blackworms, j'ai d'abord remarqué que cela ne se produisait que lorsque mes Blackworms étaient devenus assez nombreux pour former cette masse spectaculaire et si magique à regarder.
Mais je me suis dit que je prenais peut-être le problème à l'envers.
J'ai cru spontanément que les aselles faisaient des bisous aux Blackworms lorsqu'ils adoptaient cette formation tentaculesque.
Et si c'était le contraire ?
En réfléchissant bien, j'ai remarqué autre chose.
Mes élevages de Blackworms sont très peu productifs, sauf ceux qui sont envahis par les aselles.
Ceux-là, pour une raison que j'ignore, explosent systématiquement. Même fond de sable pur, même nourriture, même eau... Mais des aselles comme copines !
Et si c'était donc les aselles qui favorisaient la multiplication des Blackworms ?
Après tout, pourquoi pas ?
N'oublions pas que les passionnés de killis (et pas seulement) utilisent souvent les aselles pour veiller sur leurs œufs de leurs poissons. Une aselle ne consommant JAMAIS de tissus vivants, elle passe son temps à faire le ménage, mangeant les œufs non fécondés avant qu'ils contaminent les autres en pourrissant et nettoyant soigneusement les autres, les libérant de tous les impuretés.
On observe alors un peu le même comportement des aselles, qui semblent "faire des bisous" aux œufs.
Il semble donc assez probable que ce que l'on observe soit de cet ordre : les aselles débarrasseraient les vers de déchets, peut-être de peaux mortes. Les vers ont un métabolisme très rapide et leur tissus se renouvellent à toute vitesse. Il ne serait donc pas idiot de la part des aselles d'aller se servir directement à la source, "sur la bête" ! Et le bénéfice pour nos lombrics aquatiques serait alors d'ordre hygiénique, facilitant leur croissance saine et leur multiplication.
Si les vers se nourrissent également, de leur côté, des bactéries diverses hébergées par les aselles, on a alors une relation mutuellement fructueuse, ce que les mecs qui savent plein de trucs appellent une symbiose.
Mais finalement, un écosystème ou un aquarium qui fonctionne, est-ce que ce n'est pas, finalement, qu'un ensemble de symbioses, où tout le monde profite de tout le monde sans que personne n'extermine personne ?
Et ne parlons pas des toutes petites aselles qui naissent dans l'aquarium et dont quelques-unes servent de nourriture à un poisson un peu plus chanceux que les autres !
Et si les aselles étaient, bien plus que les poissons, au centre de l'écosystème aquatique ?
Un chaînon entre les déchets organiques et les plantes, relativement épargné par les poissons ?
Combien de bassins de jardin ne fonctionneraient pas sans les aselles contenues dans leur filtre par centaines ?
Bon, je vais donc vous laisser sur cette réflexion philosophique et je vais aller continuer à rien foutre.
J'aime bien Maeva...
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