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Affichage des articles du novembre, 2018

Objectif : zéro poisson rouge torturé !

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L’animal de compagnie le plus massivement maltraité, c’est le poisson rouge. Et ceci dans l'indifférence générale. Une vie à seulement 2 ou 3 euros, bien souvent offerte comme lot en kermesse ou fête foraine (alors que c’est parfaitement illégal), et des conditions de vie presque toujours atroces, infectes… Il s’en vend et s’en offre chaque année plus de 30 millions rien qu’en France. Pratiquement aucun ne mourra de sa mort naturelle, aucun ne deviendra adulte. Car un poisson rouge traité dignement doit atteindre l’âge d’une trentaine d’année, la taille de 30 cm environ et dévorer des millions de bestioles naturelles dans sa vie. Au contraire, quasiment aucun n’atteint l’âge adulte, même pas la puberté. Il finit jeté dans les toilettes alors qu’il est en pleine enfance et mangera au mieux des paillettes industrielles qui pourriront le peu d’eau dans lequel on le maintient. Comme poisson d’intérieur, il n’y a pas de plus mauvais choix que le poisson

Mattier, grand esprit de notre temps, phare de la civilisation.

Je me suis fait un nouveau copain ! C'est un gars que j'ai rencontré via les réseaux de permaculture que je fréquente. Il est venu à la maison. Bon, moi, quand je reçois, je mets le paquet : j'avais mis un slip propre et avancé ma douche du mois d'une bonne semaine pour l'occasion. C'est pas tous les jours qu'un humain s'adresse à moi sans me jeter des cailloux. Je lui ai fait visiter toutes mes installations. Visiblement intéressé, il s'attardait sur les microscopes, loupes binoculaires, petit matériel de labo, etc. Il me posait des questions... Je lui ai expliqué ce que j'étudiais : le monde aquatique, le cycle de l'azote en l'absence de filtration artificielle, les interfaces air-eau-terre, le microbiote aquatique, le plancton d'eau douce et tout et tout. Passionné lui-même de permaculture et de cycles naturels, il accrochait bien, le gars... Il s'est arrêté devant une rangée de bacs avec

Un filtre naturel qui mange tout... même les nitrates !

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On connaît de mieux en mieux  les aselles  en aquariophilie et leur rôle très efficace de détritivores. Les aselles  sont des crustacés (famille des crevettes) apparentés aux cloportes auxquels elles ressemblent beaucoup. Pas beaucoup plus jolies ni plus intelligentes ! Les aselles  sont très répandues dans les mares et les cours d'eau, où elles se nourrissent de végétaux en décomposition, voire de cadavres tombés au fond. En effet, les aselles sont incapables de consommer le moindre tissu vivant. Elles sont donc irremplaçables, puisqu'elles font le tri, sur une même feuille par exemple, entre la partie saine et la partie morte, ne mangeant que ce qu'il faut et épargnant le reste. D'où l'idée de certains killiphiles, voilà quelques années, d'utiliser  les aselles  dans les bacs où ils conservaient leurs œufs. Les aselles s'empressaient de faire disparaître les œufs non fécondés, morts, atteints par la moisissure, et protégeaient ains

Nouveau : des prix très dégressifs sur Aquazolla.com

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À votre demande, Aquazolla propose désormais des prix très dégressifs si vous commandez plusieurs articles au lieu d’un seul ! En effet, notre banquier et notre expert-comptable sont partis ensemble en voyage de noces pour leur lune de miel. L’accident bête : Venise, les canaux, la promenade romantique au son de la voix du gondolier, et paf ! Une météorite qui tombe de façon totalement imprévue pile sur la gondole. Aucun survivant, on recherche toujours la boîte noire de la gondole. Nous sommes effondrés. Toutes nos pensées et notre solidarité vont à la famille de la gondole. Mais bon, dès qu'on l'a su, on en a profité pour faire des réductions à tous ceux qui achètent plusieurs sachets de certaines bestioles ou plantes. Ceux qui ont un bassin, des poubellariums, un gros aquarium ou plusieurs petits… tout le monde peut désormais faire profiter tous ses poissons de plus de naturel, sans se ruiner. Daphnies, aselles, Blackworms, Ceratophyllum, Azo

Petite visite d'hiver aux poubellariums

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C’est l’hiver, les premières gelées sont arrivées. Nos poubellariums commencent à former une couche de glace en surface. Sous ce couvercle, qui tamise une lumière pourtant déjà bien ténue, il se passe des choses. Pas beaucoup, car tout est ralenti par la température glaciale, mais un peu. Bien sûr, tous les organismes présents dans les poubellariums l’hiver sont dépendants de la température, qui règle la vitesse de leur métabolisme. Qu’il s’agisse des plantes ou des invertébrés, plus il fait froid, plus les organismes tournent lentement. Pourtant, si vous fouillez un peu, vous trouverez certaines espèces qui semblent bien apprécier ce froid et ces journées courtes. Par exemple, les aselles sont superbes. Dans quelques semaines, elles atteindront leur taille adulte et se reproduiront avec frénésie. Pourquoi ? Parce que la nature a prévu que les êtres vivants se reproduisent au moment où la nourriture est abondante. On le remarque aussi avec nos poissons, puis

Mauricette se gratte, j'y suis pour rien, c'est pas moi !

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Comme nous en parlions il y a quelques jours, j'ai reçu des poissons et j'avais préparé des bacs spécifiques (sans « cyclage ») pour les accueillir. Parmi eux, des Tanichthys micagemmae , que j'avais hâte de découvrir. J'avais peuplé tous les bacs de bestioles, pour éviter les problèmes de cyclage, et aussi pour offrir leur premier repas aux nouveaux arrivants, forcément très stressés par le voyage. Et, nous le savons, c'est le stress qui est la première cause de mortalité en aquarium pour nos poissons, puisqu'il les rend intolérants à tout et vulnérables à la moindre maladie ou infection. Et il se trouve que, parmi les bestioles à offrir, j'ai trouvé un véritable caviar au jardin. Vous voyez, ces merveilleuses, élormes et grassouillettes larves de moustique qu'on trouve en hiver ? Celles qui vont passer la mauvaise saison dans l'eau, prêtes à décoller au printemps ? Ces véritables monstres forcément délicieux pour tout poisson

Tanichthys micagemmae

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Comme je vous l'expliquais ici, j'ai préparé cette semaine un certain nombre de bacs pour y accueillir dès mardi des poissons que j'ai commandés. Ce sont tous des cyprinidés. D'abord parce que j'aime bien les cyprinidés et que je fais ce que je veux d'abord je vous signale d'abord. Et puis aussi parce qu'ils sont destinés à rejoindre le jardin dans des poubellariums dès le printemps prochain, et que c'est une famille de poissons qui s'y prête particulièrement bien. Parmi ces espèces, il y a le Tanichthys micagemmae , un poisson découvert assez récemment au Vietnam et que je ne connais pas. Vu son aire d'origine, je doute qu'il soit aussi rustique que son cousin Tanichthys albonubes qui, lui, passe l'hiver dehors sans problème. Mais si, sur le reste, il est aussi sympathique que l'autre, il devrait me plaire. Si l'un d'entre vous en a déjà maintenu, je serai très heureux qu'il nous raconte son e

Joyeux anniversaire Aquazolla !

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Mais... Mais, mais... On parle, on parle, et on se rend pas compte du temps qui passe, les amis ! Eh oui, Aquazolla a maintenant un an ! Parti sur l'idée que le commerce aquariophile continuait à vendre des filtres ultra-technologiques, des fioles magiques contenant des potions miracle, de la nourriture industrielle pour nos poissons... bref, que la culture écologique tardait à infuser dans notre hobby, j'ai créé Aquazolla le 3 novembre 2017. J'étais alors jeune et beau, plein d'espoirs et je regardais l'horizon, Mauricette à mes côtés, la truffe au vent. Depuis, grâce à vous, Aquazolla s'est installée dans l'univers aquariophile. Bon, ne nous mentons pas, on va pas racheter Google la semaine prochaine, on reste une toute petite boutique de passionnés pour passionnés. Et tant mieux... Mais l'aventure continue et réussit. En un an, de nouvelles espèces ont rejoint le catalogue. Plantes, escargots, bestioles diverses

Mes recettes pour un aquarium équilibré... sans chimie !

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Une discussion récente avec un ami aquariophile m'a fait réaliser à quel point l'aquariophilie naturelle était une école de sérénité. En effet, l'ami en question, très cher à mon cœur et très méritant puisque c'est également l'amant de Mauricette, semblait étonné par l'équilibre « spontané » de mes aquariums. Il est vrai que je ne me pose pas beaucoup de questions et mes dizaines de bacs de toutes tailles tournent sans problème, sans maladies, sans déséquilibre, souvent même sans respecter les fameuses 3 semaines de cyclage lors de la mise en route. Lui me décrivait ses déboires, entre poissons malades, morts subites, invasions brutales d'algues, etc. aboutissant à chaque fois à une visite à l'animalerie et à l'achat d'un flacon miracle censé tout régler. Son aquarium semblait « osciller », allant d'un problème (et donc d'un excès) à un autre, sans jamais vraiment se stabiliser dans un état équilibré. Un peu à la m